Ewald Frank 

Krefeld le 04 décembre 1982
(Retransmis le 13 mars 2024)

LA PAROLE PROPHÉTIQUE EST UNE PAROLE PROMISE  N° 1

Louanges et remerciements au Seigneur pour le privilège que nous avons d'être ici pour adorer et pour écouter la Parole de Dieu. Celui qui a véritablement reconnu que nous ne parlons pas seulement de la Parole de Dieu, mais que Dieu nous parle au travers de Sa Parole, celui-là a compris de quoi il s'agit. Nous croyons que Dieu a placé toutes choses sous Sa Parole, toute la création, Il a placé le soleil et la lune, les plantes et tout le reste, Il a placé tout cela sous Sa Parole, et tout se déroule conformément à Sa Parole.

Et si nous poussons notre pensée un peu plus loin, alors, nous arrivons à l'église de l'Ancien Testament, et aussi dans le Nouveau Testament ; nous pouvons prendre Abraham, Isaac, Jacob, tout Israël, tous étaient sous la Parole de Dieu. Dieu a parlé à Abraham, Dieu a parlé à Isaac, Dieu a parlé à Jacob, Dieu a parlé à Israël ; et tout le peuple disait : « Nous ne voulons pas que Dieu nous parle encore, sinon, nous mourrons ! Moïse, toi, écoute ce que Dieu dit, et dis-le-nous ensuite ». (Exode 29).

J'ai dû y réfléchir, et cela depuis le dimanche dernier, de manière particulière, à ce que Dieu a vraiment placé toute chose sous Sa parole. Vous le savez, nous avons déjà prêché depuis longtemps là-dessus, et nous avons aussi compris ce que Dieu a promis pour ce temps, ce qu'Il a révélé, et nous nous sommes soumis à cela, nous nous sommes placés sous cela. 

Nous voyons que lors de la première venue du Seigneur, il y avait une parole de promesse. Premièrement, Jean se tenait sous la parole de la promesse. Il était un prophète promis. Son ministère était placé sous une parole de Dieu, pas une mission ou un mandat personnel, mais un mandat de Dieu. Lorsque le Seigneur devait naître, l'ange Gabriel vint et dit : « que la paix soit avec toi ! ». Et ensuite, il est simplement écrit dans Luc 1, verset 45 : « Ô ! bienheureuse celle qui a cru, car la promesse que le Seigneur lui a donnée s'accomplira ».

Si nous considérons cela comme il se doit ce soir, alors nous voyons qu'il y avait sur la terre des personnes avec lesquelles Dieu voulait faire quelque chose. Dieu a parlé à ces personnes, qu'il s'agisse d'individus ou d'églises, et, par Sa parole, Il a révélé sa volonté et ce qu'Il voulait faire.

Je viens de mentionner que j'ai écouté une prédication dimanche dernier en Suisse. Je me suis fait envoyer le manuscrit de la prédication. Il s'agit de la prédication d'un professeur de Tübingen (une ville d'Allemagne). Il prend la parole d'Ésaïe 60 verset 1 :

« Lève-toi, sois éclairé, car ta lumière vient, et la gloire du Seigneur resplendit sur toi ». 

Le prophète ne parle pas avec présomption, mais il sait pourquoi et par quoi la lumière doit être manifestée dans le monde. Et ensuite, cet homme dit : « Chers auditeurs, dès la première lecture de ce texte, j'ai été fasciné par l'évidence qui ne m'a plus quitté, l'évidence que la vie de cet enfant, de ce Jean, est placée sous le signe d'une prophétie, d'une parole prophétique. Est-ce que cela est aussi valable pour moi aujourd'hui ? Est-ce que ma vie est-elle aussi placée sous une prophétie ou sous une parole de Dieu ? ». C'est ce que dit ou demande un professeur. Il dit ici très clairement : « La vie de ce Jean, était placée sous une prophétie, une parole prophétique », et puis la question : « Est-ce que cela est aussi valable pour moi aujourd'hui ? Ma vie est-elle aussi placée sous une prophétie, sous une parole de Dieu ? Alors, dans ce cas, il s'agirait en tout de faire en sorte que cette parole de Dieu s'accomplisse en moi ».

Savez-vous ce qui s'est passé en moi lorsque j'ai entendu cela à la radio ? Il dit : « Si une parole de Dieu est sur notre vie, alors il s'agit à tout prix que cette parole de Dieu s'accomplisse ! ». Nous pouvons voir comment elle s'est accomplie pour Jean, nous pouvons voir comment elle s'est accomplie dans l'église primitive, y compris dans le ministère prophétique dans notre temps, mais la question est de savoir si notre vie, la vie de l'église du Dieu vivant n'a qu'un enseignement visuel ou une parole prophétique, ou si elle est elle-même sous cette parole prophétique, et si elle peut elle-même compter sur l'accomplissement de cette parole prophétique, et c'est là qu'intervient notre foi.

Il est dit ici, comme je l'ai lu, et ensuite encore plus loin : « Il s'agirait alors en tout de faire tout pour que cette parole de Dieu s'accomplisse en moi ; alors, il serait clair que ma vie a un sens élevé, car il lui serait donné dès le début, dès le commencement, un sens et un but. Pas seulement un sens imaginaire, pas seulement un but saisi de sa propre main et convoité par ses propres désirs fluctuants, mais un but valable devant Dieu, plus élevé que nos propres pensées, plus valable que nos propres désirs ».

Voilà ce que dit un homme dans sa prédication le dimanche dernier, le matin. Pas un but que toi et moi nous fixons, qui, de toute façon, ne peut pas être atteint, car ce but passe à côté du but de Dieu. L'église de Dieu n'a-t-elle pas été placée dans ce temps sous une parole prophétique, afin d'abandonner tous ses propres objectifs et buts, et d'avoir devant les yeux le but de Dieu, afin qu'il puisse être atteint ? Pas des désirs personnels, car ils ne seront pas valables, mais la parole révélée de Dieu, avec la certitude dans le cœur des croyants, d'atteindre le but.

Maintenant, il pose à nouveau la question. : « Y a-t-il aussi sur ma vie une parole prophétique qui doit s'accomplir ? Y a-t-il aussi sur ma vie et la tienne une parole prophétique qui doit s'accomplir ? ». Une parole était sur la vie de Jean. C'était une prophétie biblique ; et il en va de même pour l'Église du Nouveau Testament. Le jour de la Pentecôte, elle aussi a été placée sous une parole prophétique. Et, lorsque Pierre ouvrit la bouche, il dit (Actes 2 14-15) : « Chers frères, écoutez-moi ! Ces hommes ne sont pas ivres comme vous le pensez, car ce n'est que la troisième heure. Non, ici s'accomplit la promesse du prophète Joël ». L'Église du Dieu vivant a été placée sous la parole prophétique, et elle a un but et une mission.

Cet homme demande : « Y a-t-il aussi sur ma vie une parole prophétique qui doit s'accomplir ? Ma vie serait alors plus que peine et travail, plus que la corvée et ce qui en résulte est toujours trop peu. Ma vie serait plus que la déception envers les autres et envers moi-même, elle serait plus que ce que le monde actuel fait de moi ; ma vie serait plus quelque chose de complètement différent. Le chemin de ma vie irait vers un grand accomplissement, car là où se trouve cette parole d'en haut, la parole prophétique pour moi ».

Est-ce que c'est le cas ? La parole prophétique existe-t-elle pour moi ? Ce sont des propos d'un homme qui n'a probablement jamais entendu parler du message de Dieu pour ce temps. Et nous savons que nous vivons dans un temps prophétique. Et ici, cet homme dit : « Alors, au-delà de tout effort et de tout, notre vie aura un but, et verra l'accomplissement de la parole prophétique qui est sur notre vie ». Et il dit ensuite, en se référant à tout cela : « Je veux être silencieux un moment avec cette question, avec la question de savoir si sur ma vie, il y a une parole prophétique qui doit s'accomplir. Avec cette question, j'aimerais être un moment dans le silence », et ensuite vient même une prière : « Bien-aimé Dieu, s'il y a une parole prophétique pour ma vie, si Tu as une parole pour moi, spécialement pour moi, fais-la moi entendre, je T'en prie.

Oui, que dites-vous maintenant ? S'il y a une parole prophétique pour moi, pour ma vie, alors fais-la moi entendre ! Je T'en prie. Savez-vous ce qui s'est passé en moi ce dimanche matin ? Je me suis mis à pleurer, je ne pouvais faire autrement. J'ai entendu cet homme souligner et dire les choses intimement, et les larmes ont commencé à couler. Un homme, je le répète, qui n'a pas entendu ou écouté toutes les choses que nous avons entendues –on peut le supposer– et cet homme poursuit en disant : « Je crois que cette parole prophétique –même pour lui-même– n'a jamais été une chose qui n'était pas claire », certainement pas, car là où se trouve la révélation prophétique, là se trouve aussi la clarté divine. C'est là que Dieu révèle Sa volonté et fait connaître ce qu'Il a décidé de faire. Et il dit encore concernant Jean : « Il savait que sur sa vie était cette parole prophétique ». Il savait que sur sa vie était cette parole prophétique. 

Que sais-tu et qu'est-ce que je sais ? Qu'avons-nous entendu dans notre temps ? Nous avons entendu la parole prophétique. Et déjà, Pierre l'avait dit en son temps : « Nous tenons pour d'autant plus certaine la parole prophétique qui brille dans un lieu obscur comme une lumière éclatante ». Esaïe 60 verset 1 : « Lève-toi, et sois éclairé, car ta lumière vient ». Au milieu des ténèbres, Dieu a fait paraître la parole prophétique qui brille, afin que tous soient éclairés par elle, et trouvent le chemin vers Dieu.

Cet homme a poursuivi en disant : « Jean devait apprendre ces choses dans le désert, car il devait devenir un prophète du Très-Haut. Un prophète dit la parole de Dieu pour le jour présent ». C'est ce qui est écrit ici dans cette prédication de cet homme. « Un prophète dit la parole de Dieu pour le jour présent ».

Écouter aussi n'est pas une chose évidente. Savez-vous que dans Apocalypse chapitre 1, il est écrit les deux choses : « Béni celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie de ce livre » (Apocalypse 1 : 3). La bénédiction de Dieu est sur ceux qui entendent la parole prophétique, et aussi sur ceux qui la prononcent. Mais, ces paroles ont un poids énorme pour nous. Dieu peut parler aux hommes de différentes manières. Il peut se donner une louange de la bouche des enfants ou des nourrissons, oui, et personne ne serait surpris que Dieu fasse sortir la prophétie de la bouche d'un homme pour confirmer ce que Dieu a fait dans ce temps.

Si cet homme dit ici : « Un prophète dit la parole de Dieu pour le jour présent », c'est ce que nous avons expérimenté. Un prophète ne fantasme pas sur l'avenir, et ne voit pas seulement le passé. Un prophète voit l'avenir, voit le passé, mais est utilisé par Dieu de manière présente parmi le peuple de Dieu ; et c'est la bénédiction qui se manifeste alors chaque fois.

Cet homme poursuit en disant : « Je pense que Jean a observé les saintes écritures dans le désert. Peu importe comment cela s'est passé, cela n'a pas d'importance. Il connaissait sa mission par la parole. Nous demanderions aujourd'hui : savait-il lire ou écrire ? Là n'est pas du tout la question ! La question est de savoir s'il était sous l'inspiration directe du Saint-Esprit. Et, par rapport à ça, il est écrit qu'il avait été rempli du Saint-Esprit dès le ventre de sa mère. (Luc 1, verset 15). Notre Seigneur n'est pas non plus allé à l'école, du moins, cela n'est pas rapporté. Et, lorsqu'on lui a donné le rouleau du prophète Ésaïe, Il a su très bien lire en haute voix. Notre Seigneur sait lire et écrire, et tous Ses prophètes savaient lire et écrire. Qu'ils l'aient appris ou non, Dieu leur a appris ! Ils savaient ce qu'ils entendaient, ce qu'ils disaient et ce qu'ils écrivaient. Et nous avons une parole absolue de Dieu ».

Maintenant, il arrive à la partie finale et dit ici : « Et moi, et nous, il y a aussi des paroles prophétiques pour nous. On peut les tirer de la Bible ou les écouter d'une prédication. De même qu'elles sont communes pour nous, mais la parole prophétique spécifique pour ta vie, celle-là, tu dois l'entendre toi-même, toi seul. Personne ne peut courir derrière toi avec elle, personne ne peut te la donner. Le fait de prêter attention aux paroles de Dieu telles qu'elles nous sont communes peut t'aider à entendre peut-être un jour la parole spécifique pour toi ».

Des pensées qui sont tout simplement précieuses sont exprimées ici. Si Dieu nous a fait grâce de recevoir Sa parole générale dans la foi, alors Dieu nous fait aussi grâce d'entendre et de recevoir dans la foi la parole spéciale adressée à l'église pour ce temps. Si nous avons entendu la parole générale d'une seule oreille, alors nous entendrons la parole spéciale d'une seule oreille. Mais si nous entendons la parole générale de Dieu avec notre cœur, alors nous entendrons aussi de tout notre cœur la parole spéciale adressée à l'église.

Encore rapidement, à la dernière page, il revient au point de départ, et dirige nos pas vers la paix : « La paix aussi entre moi et mon partenaire, que nous puissions nous comprendre et que nous puissions nous réconcilier là où nous ne nous comprenons pas, là où nous nous sommes mal comportés ; que nous y parvenions, que nous fassions des pas dans ce sens. Il est malhonnête de parler de paix dans le grand monde, et de ne pas faire la paix dans le petit monde de nos rencontres personnelles ».

Là aussi, nous avons une expression très vraie. Il peut y avoir l'un des plus grands mouvements de paix dans le monde entier, et si tous ces mouvements n'ont pas eux-mêmes la paix et ne peuvent pas faire la paix dans leur environnement le plus proche, alors un mouvement ne pourra pas non plus apporter la paix ! La paix dont parle la parole de Dieu, n'est pas la paix qui peut être instaurée dans la rue par les manifestations. La paix dont parle la parole de Dieu est la paix avec Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur, la paix dans laquelle l'inimitié a été abolie et tout a été balayé, et la réconciliation totale avec Dieu a été réalisée. Ça, c'est la paix dont parlent les saintes Écritures. Ainsi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ (Romans 5.1).

Permettez-moi de lire ici les deux dernières citations. Permettez-moi de les relire : « Il est malhonnête de parler de paix dans le monde, dans le grand monde, et de ne pas faire la paix dans le petit monde de nos rencontres personnelles ». Si nous connaissions toutes les personnes dans leur vie personnelle, à leur lieu de travail, dans leur maison, dans leur famille, alors nous saurions si ce sont des enfants de la paix.

Bien-aimés, soulignons-le encore une fois : la paix doit être dans le cœur. Et le compositeur de cantique avait déjà dit avec raison lorsqu'il a écrit : « Quand la paix avec Dieu pénètre mon âme, alors mon cœur exulte et pousse des cris de joie ». Et, ici cet homme poursuit dans sa prédication : « ...et dirige nos paves vers la paix. Ça, c'est une parole si prophétique qu'elle s'applique à nous tous. Nous devons nous mettre en chemin, nous devons entendre la parole spéciale de Dieu pour nous personnellement. Et voici, je cherche la parole prophétique pour moi, la parole divine qui parle dans ma vie. Je dois la trouver. Je dois la trouver, être prêt pour elle. Et quand je l'entends, je dois la laisser être vraie, l'obéir et suivre le chemin pas après pas ».

Je ne sais pas ce qui se passerait si je pouvais voir cet homme avec sa propre prédication, et que je lui posais la question : « Cher professeur, nous voulons nous référer à la prédication du dimanche dernier de tel jour ». Je l'avais appelé, et j'ai parlé brièvement avec lui. 

Bien-aimés, oui, dans les choses de Dieu, Dieu a plusieurs voies. Avec les uns, Il atteint Son but rapidement, mais avec les autres, ça prend un peu plus de temps. Mais ce qui est certain, ce que même les personnes qui s'intéressent à cette parole de Dieu ne peuvent pas ignorer ce que Dieu a fait. Il n'y a pas un homme qui pourrait parler de la première venue de Christ sans constater qu'une parole prophétique particulière s'est accomplie, et que Jean était soumis à cette parole, et que Dieu était avec lui. 

Aujourd'hui, nous n'avons rien d'autre à faire si ce n'est de réfléchir au fait que tous les serviteurs de Dieu, dès le commencement, se sont tous tenus sous une parole de Dieu, pas seulement d'une manière générale –et c'est d'ailleurs ce qui est mis ici en avant– et nous savons que dans ce temps, tous ont la parole de Dieu d'une manière générale. Ils peuvent tous lire de Moïse, lire les Psaumes, lire les prophètes, lire dans l'Ancien et dans le Nouveau Testament, mais au milieu de cette parole générale de Dieu, se trouve une parole prophétique pour toi et pour moi, pour l'Église du Dieu vivant.

Au moment où la parole prophétique s'accomplissait avec Jean, une parole prophétique commençait aussi à s'accomplir pour ceux qui croyaient à son message, à savoir qu'il devait ramener à leur Dieu un grand nombre des fils d'Israël, et qu'il préparerait au Seigneur un peuple bien disposé (Luc 1, verset 16). Est-ce que nous comprenons tout cela ? Au milieu de l'accomplissement d'une parole prophétique sur un individu, il y avait un lien et l'accomplissement de ce qui devait arriver en général. Et il en est de même en ce temps.

Si Dieu n'avait pas donné une parole particulière, une parole prophétique, et sous cette parole prophétique, se tenait l'homme de Dieu, et il avait la parole prophétique pour ce temps. Mais ce n'est pas tout, mais le résultat d'un message prophétique doit être révélé, manifesté. Et c'est ce qui s'est passé lors de la première venue de Christ. En effet, ce n'était pas un grand Jean qui exécutait une grande mission, un grand mandat, qui s'est terminé dans le néant, mais c'était un homme envoyé de Dieu qui préparait une épouse pour l'Époux, et qui pouvait dire : « L'ami de l'Époux entend le cri de joie de l'épouse. Maintenant, cette joie qui est la mienne est devenue parfaite. Il faut qu'il croisse et que moi je diminue ». Ce sont des paroles de Jean chapitre 3, 29-30. Lié à un ministère placé sous une parole prophétique, sous une parole de Dieu, doit être associée une cause pour tout le peuple de Dieu.

Et je le dis ce soir : il y a des gens en qui Dieu a fait quelque chose. Ils n'ont pas seulement pris connaissance avec admiration du ministère prophétique, mais leur cœur a été préparé. En tant qu'hommes-épouse, ils ont été rapprochés de l'Époux, et Lui seront présentés.

Si nous mettons l'accent ici sur le fait qu'après le prophète Jean, personne d'autre n'est venu si ce n'est le Christ Lui-même que Jean avait introduit, présenté, à qui il avait préparé le chemin, il en est de même maintenant avant le retour du Seigneur : Le ministère prophétique a rempli la mission et appelé le peuple de Dieu a sorti. Ce qui reste à faire, c'est la rencontre de l'épouse avec l'Époux. Personne n'a plus besoin de s'interposer.

Bien sûr, on pourrait dire : « Oui, Jean est mort très tôt. Il a été décapité bien avant que l'œuvre ne soit achevée à la croix de Golgotha ! ». Il avait accompli sa mission. Et nous pourrions aussi penser : « Oui, après tout, frère Branham a été repris très tôt... ». Ça, ce sont des pensées humaines. Avez-vous déjà entendu Dieu dire qu'Il était arrivé trop tôt ou qu'Il était en retard ? Dieu doit-Il regarder ta montre ? Doit-Il ouvrir ton calendrier ou le mien pour s'orienter ou devrions-nous ouvrir la parole de Dieu pour avoir une orientation divine en ces temps confus ? 

Où se trouve la vérité ? Chez Dieu et dans Sa parole ! Tout le reste ne sont que des considérations humaines aussi évidentes pour l'esprit que ce que le serpent a dit à Ève dans le jardin d'Éden. Et qu'est-ce que le serpent lui a dit ? « Oui, vous aurez la connaissance, vous saurez tout discerner et ainsi de suite ». Oui, c'était tout juste bon à saisir, rien d'autre.

Bien-aimés, là où Dieu a parlé, et je le souligne encore une fois à dessein, celui qui a été véritablement interpellé par Dieu dans son cœur par la parole générale, celui-là sera assis là, et entendra quand Dieu fera passer Sa parole particulière à l'assemblée, et il pourra la recevoir dans son cœur et la croire de tout son cœur. Tous les autres devront passer à côté, car Dieu n'a rien prévu pour eux. Si Dieu a quelque chose à faire de ta vie et de la mienne, cette parole nous concerne. « Ô, bienheureuse celle qui a cru, car la promesse que le Seigneur lui a donnée s'accomplira ». (Luc 1, 45). La parole de Dieu est une parole prophétique ; et, dans la parole prophétique, se trouve la promesse ; et dans la promesse qui nous a été faite à toi et à moi, c'est là que notre foi est ancrée.

Lorsque Dieu a parlé à Abraham, il est parti sans savoir où il allait, mais il connaissait celui qui connaît le chemin, qui connaît le but. D'un point de vue terrestre, Abraham est parti vers l'inconnu, mais, d'un point de vue spirituel, il s'est rendu dans le pays que Dieu lui avait promis. Il n'était pas désorienté, il avait une orientation précise, peut-être pas humaine (cette orientation), mais elle était divine. C'est exactement ce qui s'est passé avec tous les prophètes et c'est exactement ce qui s'est passé dans notre génération.

Ici, Zacharie qui avait reçu la promesse et l’avait vu ensuite s'accomplir, a éclaté en ces paroles et a dit dans Luc 1 verset 67 : « Il fut rempli d'Esprit saint, et prononça les paroles prophétiques suivantes... ». Oui, bien-aimés, une parole prophétique qui s'était accomplie en Jean, et celui qui se tenait là, Zacharie, voyant l'accomplissement de la parole prophétique, ouvrit la bouche, et il est écrit de lui dans Luc 1 verset 68 :

« Et il a prononcé les paroles prophétiques suivantes : loué soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, car Il a jeté un regard bienveillant sur Son peuple, et lui a accordé une rédemption, et il nous a suscité une corne de salut dans la maison de David, son serviteur, comme Il l'a promis par la bouche de Ses saints prophètes des temps anciens ».

Qu'est-ce que c'était ? Des hommes saints de Dieu ont parlé de la part de Dieu, poussés par le Saint-Esprit. Maintenant, la parole prophétique biblique s'est accomplie, et l'homme qui l’a vue, a été rempli du Saint-Esprit. Bien-aimés, celui par qui Dieu a fait accomplir le ministère et celui que l’a vu, tous les deux ont été remplis du Saint-Esprit. L'un a accompli le ministère prophétique, et l'autre a remercié Dieu de manière prophétique.

Et je pense que nous aussi, nous sommes sous le même Esprit de Dieu sous lequel tous les prophètes, et sous lequel frère Branham a exercé son ministère. Et nous aussi, nous devons être remplis du Saint-Esprit. Cet homme, Zacharie, n'a pas apporté de prophéties, mais il a résumé les prophéties, et a remercié Dieu de tout son cœur de pouvoir les voir s'accomplir. Cet homme qui a prêché à Tübingen maintenant, il dit ici : « Il y a une parole générale de Dieu, et il y a une parole prophétique spéciale pour toi et pour moi ». Il en est exactement ainsi, et pas autrement.

En ces jours-là, tout Israël avait toute la parole de Dieu de A à Z, du premier verset de Genèse jusqu'au dernier verset de Malachie. Ils avaient tout. Ce qui leur manquait, ce qui manquait au peuple d'Israël, c'était la parole particulière de la promesse pour ce temps-là ; et c'est avec cette parole particulière de la promesse qu'apparut un nom particulier par lequel une parole de Dieu devait également s'accomplir.

Bien-aimés, cela prouve simplement que la première venue de Christ et la seconde venue de Christ ont beaucoup en commun, et cela nous confirme ce qui a été dit à frère Branham le 11 juin 1933 : « De même que Jean-Baptiste a été envoyé comme précurseur de la première venue de Christ, de la même manière tu seras envoyé avec un message qui sera précurseur de la seconde venue de Christ ». Une parole prophétique particulière pour la dernière génération prophétique particulière, pour la période finale de l'Église dans laquelle la prophétie biblique s'accomplit.

Remercions donc une fois comme il se doit le Dieu Tout-Puissant pour la grâce et le privilège qui nous a été accordé. Si nous avons écouté non seulement d'une oreille, mais aussi avec le cœur, alors nous pourrons le faire de tout cœur, même en ce soir. 

Loué et glorifié soit le nom du Seigneur ! Il a regardé Son peuple avec grâce, Il S'est souvenu de Sa parole et de Sa promesse. Il nous a envoyé Son prophète, et a conduit nos pas sur le chemin de la paix, et Il nous nourrit de Sa parole vivante jusqu'à ce jour avec la manne qui était cachée pendant tous les âges, mais qui a été révélée par grâce à Ses serviteurs et Ses prophètes, afin que toi et moi nous puissions nous asseoir à la table de Dieu qui est richement garnie, et que nous puissions nous délecter des biens abondants de Sa maison. 

Et, de même que nous remercions de manière naturelle pour la nourriture, ne devrions-nous pas remercier Dieu de tout cœur pour la table et la nourriture spirituelle ? Qui d'entre nous s'assied à la table naturelle pour prendre la nourriture naturelle sans dire merci à Dieu ? Qui fait cela ? Les païens peut-être, mais pas les croyants ! C'est pourquoi, bien-aimés, si nous remercions Dieu pour la nourriture naturelle qui soutient le corps, combien plus devrions-nous remercier Dieu pour la nourriture de notre âme qui nous garde en vie spirituellement ? 

Au milieu de la parole générale et de la prédication, Dieu a révélé une parole prophétique à la fin des jours, et nous a parlé en ces temps. Qu'il en soit ainsi : qu'aucun ne soit exclu, mais que tous soient inclus.

Cet homme qui a prêché n'a peut-être fait que parler de cela, mais nous pouvons en faire l'expérience, nous pouvons faire partie de ceux qui ont trouvé grâce devant Dieu. Aujourd'hui, nous devons, sans exception, tous, nous qui sommes assis à la table de Dieu année après année et qui n'avons le droit de participer ou de prendre part à la nourriture de Dieu, nous devrions une fois remercier de tout notre cœur pour ce qu'Il nous a préparé.

Loué soit Son Saint Nom. Amen. Peut-être nous nous levons pour remercier. Veux-tu prier avec nous, frère Russ ?